Comment créer une SARL ?

En France, la société à responsabilité limitée, plus souvent appelée SARL, est l’un des statuts juridiques les plus plébiscités par les entrepreneurs. Malgré l’émergence de quelques alternatives, comme la société par actions simplifiée (SAS), la SARL continue de séduire dès qu’on parle de création d’entreprise, tout particulièrement grâce à des avantages tels que son régime fiscal ou les contours de sa responsabilité. Cependant, cette forme de société reste complexe à créer, à tel point que les projets de création d’entreprise peuvent subir les conséquences d’une mauvaise préparation. Faisons le point ensemble sur les grandes règles à connaître.

La rédaction des statuts

La création d’une SARL implique la rédaction des statuts de l’entreprise, un document incontournable pour régir le fonctionnement interne de la société. De sa forme à son contenu, quelques critères obligatoires sont à respecter. Forme juridique, adresse du siège social, montant du capital social, ou autre information de premier ordre, les statuts d’une SARL doivent être rédigés avec la plus grande minutie.

La domiciliation du siège social

Le siège social fait partie des éléments déterminants de n’importe quelle société, aussi bien pour une SARL, une SAS, qu’une entreprise individuelle. Lors de la phase de création, les entrepreneurs peuvent opter pour leur adresse personnelle, mais aussi pour l’adresse d’une société de domiciliation commerciale, un local en location, ou d’autres solutions comme une pépinière d’entreprises. Il convient donc d’apprécier les avantages et inconvénients de chacune de ces alternatives.

Le capital social

La création d’une SARL implique également de déposer le capital social de la future entreprise, que ce soit dans une banque, chez un notaire, ou à la Caisse des Dépôts.

Les formalités de publicité

Une fois les statuts de l’entreprise signés, les dirigeants de la SARL doivent procéder à la publication d’une annonce légale de constitution (voir un modèle ici), dans un journal d’annonces légales habilité du département du siège social. Là encore, un certain nombre de mentions sont obligatoires, du statut à la dénomination sociale, en passant par le montant du capital social ou l’identité des gérants.

Le dossier d’immatriculation

Pour conclure la procédure de création de l’entreprise, le dépôt d’un dossier d’immatriculation auprès du CFE compétent reste la dernière étape incontournable. Dans celui-ci, quelques documents et justificatifs doivent automatiquement être joints, à l’image par exemple :

  • du formulaire M0 ;
  • d’un exemplaire des statuts datés et certifiés conformes ;
  • d’une attestation de parution de l’annonce légale ;
  • d’un justificatif de domiciliation pour le siège social ;
  • d’une pièce d’identité pour chacun des gérants.